Le costume
Le pantalon et la veste sont en toile de lin, ils sont ornés de 20 lions héraldiques, d’étoiles, de couronnes et de blasons aux 3 couleurs nationales. Ces motifs son découpés dans de la feutrine.
La collerette, les manchettes et les parements de pantalon
Sont réalisés avec 150 à 200m de ruban blanc plissé et cousu à l’aide d’une machine à coudre spéciale qui plisse et coud en même temps.
L’apertintaille
Toile rembourrée et couverte de laine rouge et jaune à laquelle sont accrochés 7 à 9 cloches d’après la longueur. Un grelot orne la poitrine du Gille.
Le masque
Fait de toile recouverte de cire et pressée à chaud. On lui peint à la main, une paire de lunettes vertes et une moustache à la Napoléon III. Le masque est un brevet déposé, il ne peut être vendu qu’aux seuls “Gilles de Binche”.
Le ramon
Il est un diminutif du balai qui servait à brosser l’hiver et les mauvais esprits. Anciennement il était jeté à la tête des personnes non masquées. Constitué actuellement de branches de saule attachées entre elles par un ligament en rotin, il est jeté par le gille vers le passant qu’il désire saluer ou honorer. Le gille récupère lui-même son ramon en venant embrasser la personne.
Les sabots
En peuplier, renforcés aux endroits fragiles par des cuirs, munis de brides, ils sont décorés par les renoms faits de rubans plissés comme la collerette.
Le chapeau
D’une hauteur de + ou – 1m50, il est constitué dans la plupart des cas de 8 à 12 plumes réalisées à l’aide de 240 à 290 petites plumes liées les unes aux autres sur une armature métallique munie d’une coiffe appelée “buse” recouverte de toile blanche et ornée d’une aigrette, d’un masque ou d’étoiles dorées. Son poids est de 3 à 4 kg.
Le panier
Etait anciennement (avant 1890) un panier à salade fait de fils métalliques. Après cette date est apparu le panier en rotin qui peut contenir, suivant sa taille de 30 à 50 oranges.
L’orange
N’est apparue qu’au milieu du 19ème siècle avec la construction de la gare de Binche. C’est une offrande faite par le Gille comme l’était à l’origine l’offrande du pain ou de fruits régionaux.